Guide complet pour sécuriser votre site WordPress

Naviguer dans le monde du web aujourd’hui, c’est un peu comme traverser une forêt dense et imprévisible : on ne sait jamais trop ce qui pourrait surgir derrière un arbre. Et dans cette jungle numérique, la sécurité WordPress n’est pas juste un luxe — c'est un vrai kit de survie. Si vous gérez un site WordPress, que ce soit un blog perso, un portfolio ou une boutique en ligne, mettre de côté la sécurité, c’est comme laisser la porte de chez soi grande ouverte…

Dans ce guide, je vais vous donner les clés pour verrouiller cette porte : comment garder WordPress à jour, comment choisir les bons plugins (et éviter les pourris), et comment sécuriser l’accès à votre site. Le tout avec un langage simple, quelques anecdotes et des astuces concrètes. Pas de jargon technique incompréhensible ici, promis !

Prêt à charbonner pour la survie de votre site ? Allons-y pas à pas.

Prioriser les fondamentaux de la sécurité WordPress

Quand on parle de sécurité, il faut d'abord poser les bases. Un peu comme une maison : si les fondations sont bancales, inutile d’installer une alarme dernier cri, ça ne servira à rien.

Garder WordPress, les thèmes et plugins à jour

C’est peut-être la consigne la plus simple — et pourtant la plus souvent négligée : faire les mises à jour régulièrement. En parallèle, il est essentiel de renforcer la sécurité de votre site WordPress pour éviter les mauvaises surprises.

Un jour, un ami a laissé traîner une vieille version d’un plugin sur son blog de voyage. Devinez quoi ? Un script malveillant s’est invité, a transformé sa page d'accueil en panneau publicitaire russe… et Google l’a vite blacklisté.

Moralité : faites un petit “check-up santé” chaque semaine. WordPress lui-même, les thèmes, les extensions : tout doit être à jour. Ce sont dans les versions obsolètes que les failles de sécurité s'accumulent.

Supprimer les extensions inutilisées

Soyons honnêtes : on installe parfois des plugins un peu comme on collectionnait les pogs dans les années 90 — juste pour “voir ce que ça donne”.

Mais chaque plugin dormant est une éventuelle brèche. Désactivez et supprimez tout ce que vous n’utilisez pas. Moins il y a d'éléments à surveiller, plus votre site est léger et sécurisé.

Et côté performances, votre site vous dira merci aussi, au passage. Pour améliorer la gestion de votre projet, il peut être utile de choisir le bon CMS qui répond à vos besoins spécifiques.

Choisir des plugins fiables et maintenus

Avant d'ajouter un plugin, posez-vous ces trois questions :

  • Est-il fréquemment mis à jour ?
  • Les avis sont-ils globalement positifs ?
  • Est-il compatible avec la dernière version de WordPress ?

Un plugin abandonné depuis 2018, c’est un peu comme adopter un chaton sauvage : mignon sur le moment, mais imprévisible.

Préférez ceux qui ont une grosse communauté derrière eux et qui publient des mises à jour régulières. Les développeurs sérieux, ça se sent.

Renforcer les accès et identifiants

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Même avec une porte blindée, si la clef est posée sous le paillasson, ce n’est pas très malin… La sécurité WordPress passe aussi par la manière dont vous protégez l’accès à votre tableau de bord.

Utiliser des mots de passe robustes

“123456” ou “admin123” ? Non. Non. NON.

Optez pour des phrases complexes, qui combinent chiffres, symboles, majuscules et minuscules. Un bon mot de passe, c’est comme un bon mot de passe : on ne le devine pas.

Et pour les flemmards (je l’ai été), un outil comme un gestionnaire de mots de passe peut vous sauver la vie.

Modifier l’URL de connexion et limiter les tentatives

Les robots scannent le web en permanence à la recherche d’administration WordPress accessibles via /wp-admin ou /login.

Changez l’adresse de votre page de connexion, ça ne coûte rien et ça dissuade déjà pas mal de petits malins.

Ajoutez à ça une limite aux tentatives de connexion : après 3 ou 5 essais infructueux, le compte est temporairement bloqué. Vous bloquez ainsi les attaques par force brute, qui consistent à tester des milliers de combinaisons à toute vitesse.

Activer la double authentification (2FA)

C’est un peu le “cadenas + badge magnétique” pour entrer chez vous. Même si quelqu’un devine votre mot de passe, il devra aussi passer par une vérification secondaire (par exemple un code reçu par SMS).

Oui, ça ajoute 10 secondes de plus pour vous connecter... mais ça peut éviter des heures (voire des jours) de galère si votre site est piraté.

Installez un plugin comme Google Authenticator, et activez ça dès aujourd’hui — surtout pour les comptes administrateur.

Mettre en place des outils de sécurité efficaces

À ce stade, vous avez verrouillé les portes. Il est temps d’installer quelques caméras de surveillance pour voir venir les intrus avant qu’ils n’entrent.

Installer un plugin de sécurité complet

Certains plugins de sécurité WordPress sont de véritables couteaux suisses. Ils font tout : scan des fichiers, pare-feu, blocage d’IP, surveillance des connexions suspectes...

Des noms comme Wordfence ou Sucuri reviennent souvent. J’ai utilisé Wordfence sur un site e-commerce pendant des années, et j’ai été alerté plusieurs fois d’activités douteuses que je n’aurais jamais vues autrement.

Le plus important : réglez les alertes intelligemment, pour ne pas être noyé sous une tonne de notifications inutiles.

Activer un pare-feu applicatif (WAF)

Imaginez un videur devant l’entrée de votre boîte de nuit. Il filtre, il observe, il refuse l’entrée aux individus suspects.

C’est exactement ce que fait un WAF. Il intercepte les requêtes malveillantes avant qu’elles n’atteignent votre site.

Certains hébergeurs sérieux en proposent un intégré, sinon, vous pouvez l’activer via un plugin de sécurité ou un service externe.

Sautons une ligne, parce que c’est important :
Un bon pare-feu peut neutraliser des attaques avant même qu’elles n’aient lieu.

Surveiller les journaux et fichiers système

Ce n'est pas l’étape la plus fun, mais c’est comme vérifier l’historique des caméras de sécurité.

Des modifications de fichiers inattendues ? Des connexions nocturnes étranges ? Ces journaux vous le diront. Configurez des alertes pour que toute activité inhabituelle vous soit signalée en temps réel.

Mieux vaut prévenir que courir après un site infecté, non ?

Sécuriser l’environnement serveur et les fichiers sensibles

Maintenant qu’on a blindé WordPress, autant s’assurer que le plancher ne risque pas de s'écrouler.

Choisir un hébergement sécurisé et adapté à WordPress

Tous les hébergeurs ne se valent pas. Certains sont blindés de protections, d’autres... disons qu’ils vous laissent un peu livrés à vous-mêmes.

Optez pour un hébergeur spécialisé WordPress, qui gère les mises à jour critiques, propose des sauvegardes automatiques et une protection anti-DDoS. C’est parfois un peu plus cher, mais la tranquillité n’a pas de prix.

Configurer HTTPS avec SSL/TLS

Un site sans HTTPS, c’est comme une conversation téléphonique sur haut-parleur dans le métro. Tout le monde peut écouter !

Avec un certificat SSL, les échanges entre vos visiteurs et votre serveur sont chiffrés. Et en bonus, les navigateurs vous affichent comme “site sécurisé”, ce qui inspire confiance.

La plupart des hébergeurs proposent SSL gratuitement via Let’s Encrypt. Ne vous privez pas.

Protéger wp-config.php et désactiver l’édition de fichiers

Le fichier wp-config.php, c’est le cœur de votre installation WordPress. Il contient un tas de données sensibles.

Cachez-le bien, avec les bons droits d’accès. Et surtout, désactivez l’édition de fichiers directement via le tableau de bord WordPress. Une simple ligne de code suffit, et vous évitez qu’un hacker venant d'un plugin malveillant n’y touche.

Assurer une maintenance régulière et des sauvegardes fiables

Avoir un site, c’est un peu comme avoir une voiture : si vous n’en faites pas la révision régulièrement... vous finirez en panne sur l’autoroute.

Sauvegarder le site régulièrement hors serveur

Un jour, mon site a cessé de fonctionner après une mise à jour foireuse. Heureusement, j’avais une sauvegarde récente sur un drive externe. En 15 minutes, tout était revenu comme avant.

Ne dépendez pas uniquement des sauvegardes de votre hébergeur. Utilisez une solution externe (Dropbox, Google Drive, Amazon S3...) et testez vos sauvegardes de temps en temps pour être certain qu’elles sont complètes.

Surveiller les vulnérabilités et nettoyer la base de données

Des plugins comme WPScan vous aident à détecter rapidement les failles connues sur vos extensions, thèmes ou version de WordPress.

Et comme un bon ménage de printemps, profitez-en pour vider ce qui est obsolète dans la base de données : révisions d’articles, brouillons inutilisés, commentaires indésirables...

Un site propre, c’est un site plus rapide, et souvent plus sûr. Pensez à éviter les erreurs courantes lors de la création de votre site web pour garantir sa pérennité.

Mettre à jour PHP et désactiver les fonctions à risque

WordPress tourne sur PHP. Si ce langage n’est pas à jour, certaines failles peuvent être exploitées, même si tout semble "ok" côté WordPress.

Passez à une version récente, et si vous avez des fonctions PHP inutiles qu’un plugin n’utilise pas, désactivez-les. On ne laisse pas traîner d’objets tranchants dans la maison !


Voilà. On a couvert pas mal de terrain, non ?

La vérité, c’est que la sécurité WordPress n’est jamais acquise à 100%. Les hackers évoluent constamment, alors il faut rester un coup d’avance.

Mais si vous appliquez les conseils ci-dessus, vous aurez déjà fait un très grand pas : votre site sera plus sûr, plus résilient et, surtout, plus serein à gérer au quotidien.

Et vous, avez-vous déjà mis en place certaines de ces recommandations ? Prenez les devants dès aujourd'hui. Votre site en vaut largement la peine.